En France, le 1er mai est un jour férié, chômé par les salariés qui sont tout de même rémunérés par leur employeur. Durant la journée de la fête du Travail, certains travailleurs exercent toutefois leur métier, notamment dans certains secteurs d’activité qui ne peuvent pas cesser de fonctionner. Voici ce qu’il faut savoir sur le sujet si vous envisagez de travailler le 1er mai.
Peut-on travailler le 1er mai ?
Si le 1er mai est un jour férié normalement chômé et rémunéré pour la plupart des salariés, il arrive que certains travailleurs exercent leur activité lors de la fête du Travail. Loin d’être interdit, mais fonctionnant parfois uniquement sur la base du volontariat, l’exercice d’un emploi durant cette journée par les Français est même fréquente.
La fête du Travail, un jour férié rémunéré par l’employeur
Pendant la journée du 1er mai, les recrues qui profitent d’un jour de congé supplémentaire sont rémunérées par leur employeur, sans que cela n’impacte le nombre de congés payés acquis durant l’année en cours. Par conséquent, les salariés qui exercent leur activité pendant ce jour férié doivent naturellement recevoir une compensation financière versée par l’entreprise qui les emploie.
Des salariés qui exercent le 1er mai dans certains secteurs d’activité
Car malgré le coût que représente l’emploi de salariés lors du 1er mai, bon nombre d’employeurs doivent assurer la continuité du fonctionnement de leur société pendant la fête du Travail. C’est notamment le cas de certains commerces, mais aussi du secteur de la santé qui ne peut cesser d’offrir des soins adaptés aux patients sous prétexte d’un jour chômé.
Un employeur peut-il contraindre ses salariés à travailler le 1er mai ?
Par ailleurs, les secteurs d’activité où la continuité du travail doit être assurée lors du 1er mai sont tout à fait dans leurs droits lorsqu’ils sollicitent les salariés pour travailler durant ce jour férié. En revanche, un travailleur qui exerce dans un autre domaine pourra refuser d’être présent lors de la fête du Travail.
À quelle rémunération s’attendre lorsqu’on travaille le 1er mai ?
Pour compenser le fait que des salariés soient présents sur le lieu d’exercice de leurs fonctions le 1er mai, le Code du travail et les conventions collectives prévoient des compensations financières et des avantages. Voici les droits des travailleurs qui acceptent d’exercer leur métier durant ce jour férié.
Des salariés payés le double lors de la fête du Travail
L’indemnité spéciale en cas de travail lors du 1er mai doit être équivalente au salaire versé à un travailleur durant cette journée spécifique. Par conséquent, les recrues présentes à leur poste lors de la fête du Travail doivent être payées double pour compenser le fait qu’elles soient normalement éligibles à un jour de congé rémunéré par leur employeur.
Un jour de congé compensateur dans certaines entreprises
Certaines conventions collectives prévoient quant à elles en plus de cette indemnité spéciale un jour de congé compensateur pour les recrues ayant accepté d’être présentes le 1er mai. Il est toutefois important de noter que toutes les entreprises ne proposent pas un tel avantage et que ce dernier ne peut être proposé à une recrue à la place de l’indemnité qui lui est due.
Quels sont les secteurs d’activité qui encouragent le travail le 1er mai ?
Le 1er mai, divers secteurs d’activité et corps de métiers s’attellent à leurs tâches comme les autres jours de l’année. Voici les métiers les plus susceptibles de travailler durant la fête du Travail :
- Les salariés du secteur de la restauration (serveurs, cuisiniers…) ;
- Ceux employés pour effectuer de la manutention ;
- Les militaires ;
- Les caissières ;
- Les infirmières et aides-soignantes qui exercent dans le secteur médical.