Depuis le 1er juillet, la loi française accorde aux salariés engagés dans une démarche de procréation médicalement assistée (PMA) ou d’adoption de nouveaux droits. Ces évolutions leur permettent désormais de bénéficier d’une protection renforcée au travail afin de pouvoir concilier projet parental et vie professionnelle. Découvrez ce qui va changer pour le quotidien des familles et des entreprises.

Quelles sont les nouvelles autorisations d’absence pour les salariés en parcours de PMA ?
La loi de 2025 offre aux salariés un meilleur accompagnement dans leur projet de parentalité. Désormais, toute personne engagée dans un parcours de PMA ou d’adoption peut bénéficier d’autorisations d’absence spécifiques, adaptées aux démarches médicales et administratives nécessaires pour le succès de leur entreprise.
Ces droits, longtemps attendus, simplifient l’équilibre entre vie professionnelle et personnelle, tout en sécurisant le parcours des futurs parents.
Qui peut bénéficier de ces autorisations d’absence ?
L’accès à ces autorisations d’absence n’est plus réservé uniquement aux femmes. Les hommes qui suivent un traitement contre l’infertilité, ainsi que les conjoints ou compagnes qui souhaitent accompagner leur partenaire lors des actes médicaux, sont désormais inclus dans le dispositif.
Cette avancée prend en compte la diversité des situations familiales et reconnaît l’importance du soutien du couple tout au long du parcours de PMA ou d’adoption.
Quelles démarches sont concernées par ces absences ?
Les absences autorisées couvrent l’ensemble des actes médicaux liés à la PMA, qu’il s’agisse de consultations, d’examens, de traitements ou d’interventions. Pour l’adoption, les entretiens obligatoires en vue de l’agrément sont aussi concernés. Ainsi, chaque étape du projet parental bénéficie désormais d’une protection légale, qui permet aux salariés de s’absenter sans crainte de répercussions professionnelles.
Les absences pour PMA ou adoption sont-elles rémunérées et comptabilisées comme du temps de travail ?
La question de la rémunération et de la reconnaissance du temps passé en absence est importante pour les salariés. La nouvelle loi apporte des réponses claires et rassurantes, tout en garantissant la continuité des droits des travailleurs pendant ces périodes.
Les absences impactent-elles la rémunération ?
Non, les absences pour PMA ou adoption n’entraînent aucune perte de salaire. La loi impose le maintien intégral de la rémunération et supprime l’inquiétude des salariés concernés. Cette protection financière est essentielle pour permettre aux futurs parents de se concentrer sur leur projet sans craindre de conséquences économiques.
Ces absences comptent-elles pour l’ancienneté et les congés payés ?
Oui, ces absences sont assimilées à du temps de travail effectif. Elles sont donc prises en compte dans le calcul de l’ancienneté, des droits aux congés payés et de l’ensemble des avantages liés à la présence dans l’entreprise. Cette reconnaissance permet d’éviter toute pénalisation indirecte et garantit l’égalité de traitement avec les autres salariés.
Les agents de la fonction publique peuvent-ils bénéficier des mêmes droits au travail ?
La loi de 2025 met un terme aux disparités entre agents publics et salariés du privé. Désormais, tous les actifs ayant entamé un parcours PMA peuvent bénéficier des mêmes droits, quelle que soit leur administration ou entreprise.
Quelles sont les mesures propres aux agents publics ?
Les fonctionnaires disposent désormais d’autorisations d’absence équivalentes à celles du secteur privé, que ce soit pour une grossesse, une PMA ou une adoption. Cette égalité de traitement assure une cohérence nationale et simplifie les démarches pour les familles concernées, quel que soit leur statut professionnel.
Y a-t-il des différences selon le statut professionnel ?
Aucune distinction n’est désormais opérée entre salariés du privé et fonctionnaires concernant les droits liés à la parentalité. Cette uniformisation garantit à tous l’accès aux mêmes protections et avantages, ce qui renforce la justice sociale et l’équité au sein du monde du travail.
Comment la loi protège-t-elle contre les discriminations au travail liées à un projet parental ?
Au-delà de ces droits concrets, la loi de 2025 s’attaque aussi aux discriminations qui peuvent survenir lors d’un projet de PMA ou d’adoption. En effet, le texte, effectif depuis le 1er juillet, prévoit des mesures de prévention et des sanctions pour protéger les salariés tout au long de leur démarche.
Quelles garanties sont apportées par la loi du 30 juin 2025 ?
La loi intègre explicitement la protection contre les discriminations liées à un projet parental dans le Code du travail. Les employeurs ont désormais l’obligation de garantir l’égalité de traitement et de prévenir toute forme de stigmatisation ou de sanction à l’encontre des salariés concernés. Cette avancée légale renforce la sécurité des futurs parents.
Que faire en cas de discrimination liée à un projet de PMA ou d’adoption ?
En cas de discrimination, les salariés disposent de plusieurs recours : saisir l’inspection du travail, contacter le Défenseur des droits ou engager une action en justice. La loi prévoit des sanctions renforcées à l’encontre des employeurs fautifs, afin de dissuader toute pratique discriminatoire et d’assurer un environnement professionnel respectueux des droits de chacun.